Avec la situation actuelle concernant le COVID-19 qui préoccupe les professionnels du tourisme et les conséquences que celles-ci pourraient avoir dans le secteur touristique, Catherine BARRAUD, Responsable de formation continue au sein de l'EFHT nous fait par de son ressenti concernant l'après-coronavirus.

Dans la presse professionnelle, chacun y va de son article, de son commentaire, pour faire connaitre et partager ses colères, ses angoisses, ses avancées, ses initiatives ou ses messages de soutien.

Pourquoi pas !!!

Pour ma part, je ne me considère pas dans le camp des « sachants » ni des « experts ». En revanche, en qualité « d’observateur », voilà ce que je pense de la situation dans notre profession et des articles qui prospèrent un peu partout dans la presse touristique.

Plutôt que de jouer sa partie en solo, comme ces musiciens de l’orchestre qui se prennent chacun pour des virtuoses sans qui la symphonie ne pourra être jouée, peut-être est-il temps de « jouer collectif » et de poser les bases du tourisme de demain ? Celui d’après la crise. Celui que chacun d’entre nous va devoir construire, et non reconstruire car nous n’avons jamais été jusqu’alors en mesure d’avancer en rangs serrés. Oui il était temps que les pouvoirs publics, ceux qui ont entre les mains le « pouvoir d’agir », s’aperçoivent que le tourisme est un pan important de l’économie en France -  8% du PIB, excusez du peu ! - et qu’il faut que l’Etat nous aide dans les mois à venir si nous ne voulons pas voir encore d’autres faillites s’étendre à TOUS LES SECTEURS ;

Si on part du principe que la France est « le » premier pays touristique au monde (je préfère toujours dire « l’un des » premiers), le tourisme repartira, une fois la crise terminée. Encore faut-il que nous nous en donnions les moyens, en cessant de voir toujours ce qui se passe uniquement dans notre périmètre, quitte à mettre en difficultés ceux qui n’en font pas directement partie, mais dont nous avons besoin, quand-même.

Donc jouons collectif ! Soyons solidaires les uns des autres car nous ne sommes que les maillons d’une chaîne et pesons CHACUN à notre niveau de tout notre poids pour organiser une vraie représentation nationale de notre profession comme pourrait (devrait?) le faire un ministère dédié au Tourisme. Une représentation qui puisse parler au nom de chaque secteur d’activités pour obtenir les mesures qui vont s’imposer et permettre un redémarrage de notre profession….mais AUTREMENT.

De son côté, l’EFHT, école supérieure de Tourisme depuis près de 45 ans, s’engagera à aider au mieux tous ses partenaires. Il faudra écrire la partition… et nous en serons !